Résumé :

Un curieux mal frappe le continent d’Aslopha. Issues du néant, de redoutables créatures surgissent de la forêt d’Eben et traquent toutes formes de faiblesse. Phobiques. Infirmes. Malades. Tous deviennent la cible de leurs attaques meurtrières. Afin de protéger la population dite vigoureuse, les réprouvés sont écartés puis rassemblés dans des zones formant une barrière entre la forêt et le reste du continent. Sur place, ceux dont la santé physique le permet sont entraînés au combat et tentent au péril de leurs vies de repousser les assauts intempestifs de l’ennemi.

Elisha, 15 ans, souffre d’anxiété sociale. Terrifié par le regard des autres, sa peur fait de lui une cible privilégiée des Trakker. Après que sa présence a provoqué une attaque dans le village où il résidait, il se voit contraint de quitter le foyer de sa tante. Il rejoint alors le camp d’entraînement de la zone B aux côtés de sa petite sœur Sylva. Affecté à l’escouade numéro 47, Elisha sera très vite confronté à ses démons et forcé de choisir entre les deux uniques options envisageables pour une personne de sa condition : vaincre sa faiblesse ou mourir.

L’avis d’Emy :

Nous sommes dans un univers divisé en deux catégories. D’un côté, nous avons la population vigoureuse qui vit tranquillement. D’un autre côté, nous avons les réprouvés, ceux qui ont des handicaps, des maladies. Les réprouvés sont traqués pour leur faiblesse. Les réprouvés vivent rassemblés dans différentes zones afin que la population vigoureuse reste en sécurité. Parmi ces réprouvés, il y a Elisha, un adolescent de 15 ans qui souffre d’anxiété sociale. Cette peur fait de lui une cible. Ne voulant pas être un poids et un danger pour les autres, il va rejoindre un camp d’entraînement où il va devoir : vaincre sa faiblesse ou mourir.

Elisha est un personnage que l’on va voir évoluer tout au long du roman. J’ai beaucoup aimé le suivre, le découvrir. Il va surmonter sa peur. Le travail d’évolution sur lui est bien écrit, sa peur ne disparaît pas d’un coup, mais est surmonté au fur et à mesure. Il m’a touché.

Les personnages sont réalistes, authentiques. Je pense que beaucoup de lecteurs pourront s’identifier à certains, ou se reconnaître en eux.

Le récit possède du suspens, un univers mystérieux, des passages parfois sombres, des rebondissements, des retournements de situation, de l’action, des secrets, des révélations. Certaines intrigues sont prévisibles, mais certaines m’ont surprises. Les intrigues sont bien construites. De plus, le récit a un côté sombre, mais captivant.

L’autrice a une plume fluide, mais pas seulement car elle exprime et exploite plusieurs sujets, certains avec précision et pertinence : l’anxiété, la différence, l’acceptation, la maladie mentale, le premier amour, le genre. Myriam Boscher nous délivre un très beau message de tolérance et d’inclusion.

Enfin, je trouve qu’il y a un très beau travail éditorial, offrant un livre superbe !

C’est un très bon one-shot. À la fois atypique et surprenant ! Si vous recherchez un bon fantasy/dystopie, je vous conseille ce roman. Pour ma part, j’ai tout simplement adoré et je ne suis pas passée loin du coup de cœur !

Merci aux éditions Beetlebooks publishing pour ce service presse.

4,5/5

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