Bonjour, ravie de vous retrouver pour ce rendez-vous du dimanche : premières lignes, créé par Ma Lecturothèque. Cela permet ainsi de se faire une idée sur le livre que nous allons lire voire même de faire une belle découverte. Nous aimons beaucoup le principe.
Le concept est simple, chaque dimanche, il faut choisir un livre et en citer les premières lignes.
Le choix de EMY :

Prologue
Aube
New York, Manhattan, un an et demi plus tôt.
Jamais Aube ne s’était fait battre de la sorte.
Pourtant, elle s’était entraînée pour faire face à n’importe qui, et à n’importe quelle technique de combat.
Mais elle avait été battue.
L’air qui circulait dans l’ancienne station de métro du City Hall sentait le renfermé, la terre, et la pollution.
Tout se mélangeait dans ses narines et ne l’aidait pas à faire partir la nausée qui la forçait à déglutir pour ne pas laisser sortir ce qu’elle avait avalé au déjeuner.
Sa tête penchait dangereusement sur le côté à cause de tous les coups qu’elle avait encaissés. Elle faisait un effort surhumain pour ne pas fermer les yeux et se laisser happer par les ténèbres.
Non. À la place, elle tentait tant bien que mal d’arracher la menotte qui emprisonnait son poignet et qui l’empêchait de quitter cet endroit.
Elle cherchait une faille dans l’objet métallique, pour y repérer un défaut de fabrication. Mais il n’y avait rien. Plus les secondes s’écoulaient, plus le stress commençait à gagner chacune des cellules de son corps.
Désespérée par le temps qui jouait contre elle, elle tenta de déboîter le rail auquel elle était retenue, touchant à tous les boulons pour tenter de les dévisser et de les faire sauter. Mais rien à faire. Il ne bougeait pas.
Même rouillé et usé par le temps, il ne céda pas aux nombreux excès de colère de la jeune femme.
Aube n’arrivait pas à croire qu’elle s’était fait avoir comme une débutante. Elle allait finir en prison, tout ça parce qu’elle avait sous-estimé son adversaire. Elle se détestait d’avoir été si incompétente, mais elle n’avait pas la force de se flageller mentalement.
CHRONIQUE : GUNSHOT, TOME 1 : CARTES SUR TABLE, LAURINE BOIREAU.
Vous connaissez ce livre ? Vous l’avez déjà lu ou il vous tente ? 🙂

3 réflexions sur “PREMIÈRES LIGNES #247”