Résumé,
Deux femmes, deux époques, un même combat. Une fresque magistrale par l’auteur de La Cathédrale de la mer. Cuba, 1856. Un bateau où sept cents femmes et enfants ont été entassés accoste sur l’île. Parmi ces esclaves venus d’Afrique, Kaweka, onze ans, rejoint la plantation du marquis de Santadoma, où il se murmure bien vite qu’elle peut communiquer avec la déesse Yemaya. Une intercession qui lui donnera un jour la force d’encourager les siens à se rebeller contre leurs oppresseurs ? Madrid, de nos jours. Lita, métisse de vingt-huit ans, est la fille de Concepción – gouvernante qui a passé sa vie au service des Santadoma. Bientôt, la jeune femme, qui a accepté à contrecœur un poste dans leur banque, met au jour un secret de famille en découvrant les origines de leur fortune. Déterminée à réparer les injustices du passé, elle s’engage dans une longue bataille pour que sa mère et toutes les femmes ayant sacrifié leur vie au service des puissants obtiennent réparation.
Près de deux siècles séparent Lita de Kaweka. Un lien les unit, une même soif de justice et de liberté les anime…
Ce qu’en pense Julie,
Je remercie les éditions de l’Archipel pour l’envoi de ce livre car j’ai tout de suite été intrigué par le résumé. Aussi, je tiens à dire que je trouve la couverture vraiment magnifique !
On entre ici dans une histoire sur deux époques différentes où sur une base historique l’auteur nous raconte l’exploitation des humains, le manque de respect et l’injustice. Nous allons alors suivre deux personnages : Lita et Kaweka. Deux personnages qui ont un lien malgré l’époque différente, un besoin, une force qui vont les amener à se battre. Les deux femmes vont montrer un véritable courage pour avancer elles-même mais aussi pour faire avancer et évoluer les autres femmes. Deux femmes de combats qui feront tout pour arriver où elles veulent. Deux femmes inspirantes qui sont prêtes à se battre pour l’injustice et pour leurs idées !
Je ne vous donnerai pas un avis complet sur le fond de l’histoire car j’estime ne pas être la mieux placée pour en parler, ni être la plus légitime. Cependant, je vais vous laisser avec mon ressenti de lecture.
Ce livre a su me toucher, ma marquer et me bouleverser à certains moments puisque certaines scènes et instants sont si sombres, si cruels et si tristes… La vie de Kawela, la manière dont tout se passe, j’ai été si touché car sa situation et celle des autres d’ailleurs est tellement anormale et injustifié. Mais malheureusement ce fût la réalité. Je trouve ce livre vraiment très fort en émotions et en vérité. Il y a cette sincérité et cette authenticité qui m’ont fait ressentir tellement de peine parfois pour ce qui a été vécu et ce qui l’est encore aujourd’hui d’ailleurs au niveau de certains points.
Pour la plume, j’ai trouvé le livre un peu long et relevé également quelques lourdeurs dans l’écriture mais honnêtement, ça ne m’a pas empêché d’aller au bout du livre. Il y a aussi un côté très prenant et captivant qui nous tient facilement jusqu’au bout. C’est donc un livre historique sur un fond de vérité, de thèmes forts et de société, qui rappelle aussi l’importance de nombreux fondamentaux mais surtout de la liberté.
Citation,
« — (…) Ils mouraient, monsieur Santadoma, des millions sont morts !
L’homme respira profondément, comme s’il en avait besoin pour continuer sa harangue : Merde… !
lâcha-t-il avec toute la haine qui lui inspiraient ses dernières paroles.
— Je n’ai rien fait de tout cela, se justifia le marquis.
— Personne ne vous en accuse, mais vous en profitez… »
4/5
Où le trouver :
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