Chronique n°272 : Demande à la maîtresse, Beatrice Ruffie Lacas.

77819460_15028189.jpgÉditions les bas-bleus / Sortie : 5 juillet 2018.


Résumé,

Maîtresse à la vie comme à l’école, Camille déteste au moins autant les enfants que l’engagement amoureux. Trentenaire au caractère bien trempé, elle vole de bras en bras, avec une nette préférence pour les hommes mariés afin d’être certaine de ne pas s’attacher. Pourtant, sa rencontre avec Stéphane, directeur d’une école d’art, va mettre à mal ses certitudes. De petits bonheurs en déceptions, elle va alors se rendre compte que Stéphane n’est pas du tout celui qu’il prétendait être.


Ce qu’en pense Julie,

Camille est une femme très indépendante, belle, sûre d’elle, dynamique et tout simplement libre. Elle est professeur des écoles mais n’aime pas particulièrement ça. Plus par obligation que par envie, elle se lève tous les matins pour aller travailler dans une école où elle n’est que vacataire. Mais à part à ça, la seule chose qui occupe Camille, c’est le sexe : elle ne pense qu’à ça et ne souhaite pas vraiment s’engager sentimentalement. Stéphane est un personnage assez mystérieux pour le lecture car nous ne savons au final, pas grand chose (vraiment pas assez de choses) sur lui à part qu’il est le directeur d’une école d’art.

Le personnage de Camille m’a légèrement exaspéré ou paru invivable certains moments. (Mais finalement c’est aussi ce qui fait qu’il y a une histoire, sinon il n’y aurait rien à raconter.) Et à côté de ça, son personnage m’a aussi beaucoup fait rire et m’a permis de passer une agréable moment de détente. Camille est juste un personnage atypique et original, et pour une fois, ça fait du bien !

Point positif de l’histoire, je suis dès les premières pages rentré dans l’histoire sans aucune difficultéLa plume de l’auteure est fluide et facile à lire. L’écriture est plaisante à lire et nous emmène facilement dans la vie de Camille. Le petit bémol de l’histoire, c’est que je ne me suis absolument pas attachée aux personnages et surtout à Camille. J’ai aimé son côté singulier, mais je n’ai pas réussi à m’imaginer en elle ou à m’y attacher malheureusement pour moi.
Ce livre est une petite aventure sympa, drôle et sans prise de tête que je vous recommande comme lecture simple et rapide.

Citation : « Je ne suis pas jalouse, je ne l’ai jamais été. Il est libre de ses mouvements, moi de même , personne ne s’attache à personne, et c’est parfait comme ça. »

3,5/5

Où le trouver ?

Lien Fnac

2 réflexions sur “Chronique n°272 : Demande à la maîtresse, Beatrice Ruffie Lacas.

Laisser un commentaire