
202 pages
Date de sortie : 12 janvier 2021
Résumé :
Amoureux depuis les années lycée, Mathilde et Léo sont sans histoires, calmes et posés. Jusqu’au jour où tout bascule en quelques secondes. Emportée par une lame de fond, Mathilde disparaît au large sans que Léo ni quiconque ne puisse rien faire. Perdu en mer, ils ne retrouveront jamais son corps. La vie de Léo s’effondre du jour au lendemain. Les semaines passent mais il ne parvient pas à relever la tête, noyé dans ses pensées noires et ses remords, ce qu’il juge comme une lâcheté : ne pas avoir réussi à sauter pour la sauver, ne pas être mort à sa place. Léo est perdu. Implacablement, la vie continue et elle continue sans Léo. Les injonctions tombent, l’étau se resserre : le travail, son jeune fils, sa famille. Léo parviendra-t-il à faire la paix ? Peut-on continuer de vivre lorsque l’impensable mort nous frappe ? Et peut-on un jour à nouveau aimer ?
Dans ces histoires, Florent Rigout explore le domaine de l’hypothèse, cet infime halo de brouillard à la frontière entre science et science-fiction, entre savoir et philosophie. De là, il espère poser humblement quelques mots sur l’inexpliqué et amener de l’eau au moulin des rêves.
L’avis de Emy :
Cette lecture nous fait prendre conscience que tout peut s’écrouler et que notre vie peut être bouleversée à n’importe quel instant, du jour au lendemain, d’une minute ou d’une seconde à l’autre. Tout peut changer à tout jamais.
Léo voit sa vie bouleversée pour toujours quand Mathilde disparaît du jour au lendemain. Léo se retrouve seul avec sa terrible peine et la réalité qui le frappe de plein fouet, seul avec le petit Lucas.
On va terriblement s’attacher à Léo, du moins ça a été le cas pour moi. Léo est frappé par ce qu’il lui arrive. On le voit traverser de multiples émotions. On le voit sombrer, essayer, perdre pied. Il nous touche par sa détresse. On est bouleversé. C’était à la fois beau et tragique de la voir sombrer pour remonter la pente. Il s’accroche comme il peut.
Ce livre est un très beau message de reconstruction de soi après la perte d’un être cher. Un livre qui exprime le deuil, le chagrin, le drame, la vie aussi terrible et belle soit elle. Le chemin sera long, sera difficile et dur, les obstacbles sont loins d’être terminés mais au bout du chemin n’y aura-t-il pas le bonheur, l’espoir ?
L’auteur a une plume vraiment très belle et qui nous transporte avec succès dans un tourbillon de rebondissements, d’émotions en tout genre. C’est une écriture précise, addictive, captivante et fluide à lire. Les émotions sont très présentes du début à la fin du livre. L’auteur nous livre une lecture qui résonne comme un renouveau, comment continuer à vivre quand on perd un être cher, comment continuer alors que la vie elle ne s’arrête pas et qu’elle continue nous laissant sur la bas côté avec notre peine et notre chagrin. Le thème du deuil est exprimé avec avec justesse et précision. Tout s’enchaîne de la bonne manière et dans le bon rythme. La colère, la tristesse, l’incompréhension, la réalité. On ressent tout et c’est troublant et intense.
Ce roman est juste incroyable par l’intensité des émotions qu’il exprime. On ressent absolument toutes les émotions et on est bouleversée et touchée. Un récit emplit de vérité, d’intensité, où l’espoir, l’amour, la renaissance sont présents.
Je remercie les éditions L’Alchimiste et l’auteur pour l’envoi de ce service presse et pour m’avoir permis de découvrir cette lecture !
« Il y a des jours où l’on est persuadé d’une coalition bien rodée, comme une ligue de l’emmerdement extraordinaire qui aurait jeté son dévolu sur nous. Cette sensation que le destin, ou une force bien dégueulasse, s’acharne avec application à nous maintenir la tête sou l’eau, que peu importe les efforts, les tentatives et la volonté, l’issue sera fatalement la même : le fiasco. Ce sentiment, Léo l’exprimentait depuis plus de six mois dorénavant. La poisse, ou quel que soit son nom, devenait une vieille amie avec qui il passait son temps. Certains jours elle se montrait plus discrète, sûrement occupée avec un autre élu, pourtant ne l’oubliait jamais, revenait tourner autour de lui au petit matin, annonçait sa volonté de passer la journée avec lui. »
5/5

Où le trouver :
6 réflexions sur “Chronique n°957 : Les saisons sans toi, Florent Rigout.”