PREMIÈRES LIGNES #227

Bonjour, ravie de vous retrouver pour ce rendez-vous du dimanche : premières lignes, créé par Ma Lecturothèque. Cela permet ainsi de se faire une idée sur le livre que nous allons lire voire même de faire une belle découverte. Nous aimons beaucoup le principe.

Le concept est simple, chaque dimanche, il faut choisir un livre et en citer les premières lignes.


Le choix de EMY :

Et mourir même ne saurait suffire. Quel châtiment s’infliger pour tromper sa conscience, pour apaiser une souffrance si indicible qu’on ne saurait la nommer sans reculer, horrifié? Jules perdait pied, cherchait vainement un peu de fermeté sur le sol dérobé de son esprit soudain mué en marécage, où ne semblaient subsister que des bulles de tourments perçant de temps en temps la fange douloureuse. Comment se peut-on à ce point duper? Etre passé si près de la vérité et l’avoir ignorée? N’avoir pas su se donner, avoir manqué la lumière tant on s’est nourri d’obscurité? Jules errait mentalement, égaré dans son propre désert, prisonnier des planches du cercueil de regrets par lui-même clouées.
Il l’avait abandonnée, son Aitana adorée, persuadé d’être trahi, et à présent, il savait que le seul traître, c était lui.


CHRONIQUE : LA CHARITÉ DU CUIVRE, JEAN-MARC BOULENGER DE HAUTECLOCQUE.

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