
320 pages
Sortie : 11 janvier 2022
Résumé :
Parvenu à l’âge de la maturité, Jules, communiste modèle, élu de la banlieue parisienne, s’est organisé une double vie à Cuba en profitant de ses missions de coopération. Profondément épris de sa fiancée Aitana, fervente adepte des religions afro-cubaines, il s’est laissé progressivement entraîner dans ces croyances, jusqu’au jour où, craignant de faire l’objet d’un envoûtement, saisi de panique, il abandonne brusquement son aimée. Quelques mois plus tard, apprenant fortuitement la maladie qui a frappé cette dernière, il décide de retourner dans la grande île pour tenter de la guérir. Ce sera le début d’une angoissante traversée des ténèbres faite de doutes, de voyances, de possessions, de redoutables épreuves initiatiques, à l’issue desquelles Jules finira par se révéler à lui-même. Nous gardons tous enfouis en nous l’heureuse frayeur des contes de fées ou l’étonnement devant le réel merveilleux. La Charité du cuivre renoue avec le rêve, le mystère et la peur et permet de retrouver le plaisir qu’il y a d’oublier que nous ployons sous le joug du tout-calculable, en retrouvant, en mille impressions fugitives, la magie de la littérature.
L’avis de Emy :
Nous partons donc à Cuba, où se mêle la spiritualité afro-cubaine, la Santeria. Le personnage que nous suivons Jules, va vivre tout ceci comme un voyage initiatique, qui va lui permette de découvrir qui il est vraiment. On voit toute cette évolution au fil des pages et c’est véritablement troublant et envoûtant. Nous même sommes initiés et apprenons des choses ou alors notre vision change par rapport à certains choses. La société Cubaine est complexe et on la découvre telles qu’elles avec ces soucis, ces problèmes.
J’ai pris plaisir à découvrir les personnages qui sont touchants. Ils sont bien construits. Ils ont des failles, des tourments, des choses qui les rendent encore plus vivant à nous, lecteur. Ils ont un réalisme sincère avec les épreuves qu’ils ont pu vivre. Jules m’a touché et je me suis attachée à lui. C’est quelqu’un qui a toujours dans son cœur, une culpabilité envers Aitana. Il est authentique avec des faiblesses, des erreurs passées et ça ne le rend que plus vivant.
Au travers ce livre, l’auteur nous trouble. On ne voit pas du tout le temps passer tant nous sommes pris dans cette lecture sans jamais vouloir la lâcher. C’était fort et puissant. On y évoque la maladie, la culpabilité, la rédemption, la force de l’amour, la spiritualité.
La plume est très fluide, entraînante et plaisante à découvrir. L’auteur nous fait voyager avec une expérience qui ne nous laisse pas indemne à la fin du livre. D’ailleurs, on ressent vraiment bien l’ambiance de la culture cubaine et des lieux. Une ambiance unique !
Cette lecture a été une excellente découverte pour moi, je ne suis pas passé loin du coup de coeur. J’ai adoré voyager à Cuba aux rythmes, aux rebondissements et aux pensées de la vie de Jules. Je ne peux que vous conseiller cette lecture pour ce qu’elle transmet et qui saura vous charmer.
Je remercie les éditions David Reinharc et l’auteur pour ce service presse.
4,75/5

Où le trouver :
Une réflexion sur “Chronique : La charité du cuivre, Jean-Marc Boulenger de Hauteclocque.”