Résumé :

Le cercle continue et ça tourne sans arrêt. C’est un monde où le personnage fait son temps, il le fabrique jusqu’à disparaître ou apparaître au bord des frontières ou au-delà des spirales qui nous lient.
Sommes-nous les fantômes ?
« Fantôme vis-à-vis des uns et des autres, je porterais bien un drap pour qu’on me voie blanche comme le
plafond de ma chambre où l’araignée tisse sa toile. Le drap ou le linceul, la mort des mots. »
Narratrice inconnue où le « je » toujours en devenir part à la rencontre de….
Les mots comme manifestation de l’absurde, au-delà du récit burlesque, s’emparent de la langue en quête de l’être.

L’avis d’Emy :

C’est un roman assez complexe, il faut l’avouer. Mais j’ai aimé cette lecture assez loufoque, assez particulière.

Nous sommes au cœur des pensées d’un personnage dont on sait peu de choses, sans nom, sans visage. Un personnage, Elle, qui nous partage sa vision, son monde, sa solitude. Il y a doit y avoir une rencontre, mais avec qui ? Cet Autre. Mais qui est cet Autre ? On attend donc, on ne le voit pas, on est comme perdu, dans le flou à sa recherche.

Un monde hostile, isolé. On est à la frontière du réel. Une introspection. Un personnage qui se cherche. Une quête spirituelle. Se sauver de nous-même. On est dans un développement personnel. C’est totalement unique, original et singulier. Ça m’a plu de suivre cette personnage au fil des pages.

On a toute une ambiance et une atmosphère qui se ressent. Un côté de l’absurde. C’est particulier, assez fou et qui nous donne matière à réfléchir. L’autrice a une plume qui manie des mots.

Une lecture humaine qui nous incite s’adapter au monde et accepter les différences de chacun.

Je remercie l’autrice pour ce service presse.

4/5

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