Résumé :

Orbis et Perspicaris sont deux cités grandioses et puissantes qui prospèrent indépendamment l’une de l’autre mais le manque d’eau d’Orbis pousse la citadelle à piller l’autre de son précieux liquide et à y étendre sa suprématie. Les Myrmidons doivent faire face au terrorisme et à la rébellion grandissants de ceux qui n’acceptent pas leur tyrannie. Oranne, recueillie par un peuple terré dans les confins des contrées d’Anaklia, se retrouve confrontée à l’injustice et la violence humaine. Mêlée malgré elle à cette guerre qui deviendra sienne, l’Errante y trouvera des réponses à sa propre existence mais questionnera aussi sa représentation du monde.

L’avis de Emy :

Mathilde Rochereau nous plonge dans un univers plutôt riche, il faut l’avouer, où la lutte pour une ressource aussi vitale que l’eau devient le point central de tensions politiques, de révoltes et de questionnements existentiels.

Deux cités, Orbis et Perspicaris, aussi puissantes l’une que l’autre. Nous y rencontrons Oranne, une héroïne forte mais aussi tourmentée. C’est un récit haletant où la survie et la quête de justice s’entrelacent. Le roman explore des thématiques universelles, pour certaines qui sont d’actualité : le terrorisme, la domination, la résistance, les rébellions, la violence humaine, l’identité et la perception du monde qui nous entoure.

L’autrice donne vie à son univers, à des paysages, deux cités aux atmosphères uniques, avec des personnages qui sont, pour certains, humains, d’autres moins. Des personnages avec des dilemmes. L’écriture est plutôt fluide et nous transporte bien. L’action est rythmée. On s’attache rapidement à Oranne. On la suit dans ses questions, ses doutes, ses espoirs.

Le roman propose une réflexion pertinente sur notre propre monde, notamment sur la gestion des ressources et les dérives du pouvoir. C’est un roman qui se lit d’une traite, qui tient en haleine avec un côté prenant, en tension.

Une lecture que je recommande vivement, que vous soyez amateur de dystopies ou simplement en quête d’une aventure. Une bonne découverte !

Citation :
« Elle savait à quoi correspondait chaque craquement, chaque souffle de la nature, chaque cri d’oiseau et lire les signes invisibles pour les non-initiés. Elle était chez elle malgré l’hostilité des lieux. Son savoir avait été acquis au prix de beaucoup d’erreurs et de souffrances. La nature n’est ni chaleureuse ni accueillante, elle se moque éperdument des individus qui se donnent l’illusion de pouvoir la maîtriser. »

4/5

Où le trouver :
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