
Prix ebook : 5,99 €
Nb de pages : 292.
Résumé :
Les Olwan forment un groupe de musique qui fait fureur auprès des adolescentes. Au cours d’une tournée durant l’été 1982, Agnès, une prostituée qui a tiré sur l’homme de main de son proxénète, se joint au staff du groupe pour s’y cacher. Sur fond de l’envers du décor du show business, s’engage alors une course poursuite où plusieurs destins vont de croiser : une tribu manouche, une jeune groupie, un flic ripou, deux enfants portant le même prénom et une bande de tueurs. Entre histoires d’amour, secrets et rebondissements, Agnès parviendra-t-elle à échapper à son funeste destin et récupérer son enfant ? Anatole, le leader des Olwan, réussira-t-il à faire la paix avec son passé, trouver l’amour et l’inspiration nécessaire pour composer les paroles de cette mélodie qui devait se suffire à elle-même ?
Ce qu’en pense Julie :
En commençant ce livre, je ne savais pas vraiment à quoi m’attendre, ni si j’allais apprécier ma lecture… et finalement j’ai été surprise par ce livre. Au fil des chapitres, je me suis laissée prendre par l’histoire et j’ai tourné les pages jusqu’à la fin sans m’en rendre compte.
Nous découvrons ici plusieurs personnages, d’ailleurs l’auteure nous explique rapidement chaque personnage avant que l’on commence la lecture, ce qui permet de bien se lancer dans le livre sans se perdre. On a donc le groupe de musique très connu, Olwan qui a comme membre : Petro (Anatole), David, Alexandre, Benoit et Esteban. Puis, on retrouve aussi Sigysmond, le producteur du groupe. Nous allons découvrir leur vie, l’envers du décors du milieu de la musique, et le passé de Petro. Les musiciens sont insouciants, jeunes et vive pleinement leur gloire. Ensuite, nous rencontrons Agnès, une femme qui va chercher à échapper à son passé mais aussi à son présent puisqu’elle vient de tuer un homme qui est lié à son proxénète. Une chose est sure : elle est en danger. C’est une femme forte et courageuse, une vraie battante, qui cherche à reprendre en main sa vie et à tout simplement rester en vie. Avec ce personnage nous allons aussi en rencontrer d’autres dont : Odile, Tania…
C’est un livre où il se passe beaucoup de choses, où l’on ne s’ennuie pas un seul instant car il y a de l’action, des moments tristes, quelques scènes joyeuses (même si elles sont peu présentes), du sexe, de l’amitié, du thriller et de l’amour. Il y a un beau mélange de sentiments, de plus bien écrit, prenant et fluide à lire. La plume est vraiment plaisante et avec beaucoup de détails, ce que j’aime particulièrement. Par contre, si je dois critiquer un point, c’est que je n’ai pas vraiment réussi à m’attacher aux personnages, pourquoi ? Je ne sais pas, parfois ça arrive. Je les ai suivi, écouté, et Agnès a même su me toucher à certains moments… mais malheureusement je ne me suis pas réellement attachée à eux. Je ne vous en dirai pas plus sur l’histoire et les personnages sinon je risquerai de vous spoiler l’histoire et ça serait tout de même dommage…
Il y a du plus et moins pour moi dans ce livre mais je suis persuadée qu’il peut plaire aux lecteurs. Ne vous attendez pas à quelque chose de très joyeux car ce n’est pas le cas bien au contraire, c’est une histoire assez sombre mais qui traitent de nombreux sujets importants. (ce n’est pas forcément un point négatif pour moi, car il y a tout de même de l’espoir tout au long du livre et surtout une réel histoire autour de ça, ce n’est pas sombre sans raison. Mais je pense que ce livre ne s’adresse pas à tout le monde.) Le côté prenant de l’histoire et le fait qu’il se passe toujours quelque chose est intéressant et c’est ce que j’ai le plus apprécié ici. Je pense donc que si cette histoire vous intéresse, faites vous votre propre avis, car c’est un bon livre, bien traité, facile à lire, qui mérite d’être lu.
Service presse via SimPlement pro.
Citations :
« — Je ne voudrais pas vous déranger, mais pour percer dans le métier, auriez-vous un conseil à me donner ?
— Méfie-toi de tout le monde, surtout ceux qui te sont les plus proches, répondit Anatole avant de se replonger dans sa création. »
« Coincée dans les embouteillages, Agnès essuyait du revers du poignet, quelques perles de sueur qui lui coulaient du front. Elle portait sur sa peau, l’odeur fétide d’un client chez qui elle avait trouvé refuge pour la nuit. La fatigue physique qu’elle ressentait, due au manque de délicatesse dont elle avait dû s’assujettir, l’avait épuisée, lui laissant une sensation amère de soumission. »
3,75/5
Où le trouver :
Une réflexion sur “Chronique n°943 : Mélodie sans paroles, Marianne Clogenson.”