Chronique n°571 : MOH, Ewa Rau.

Black Ink, 306 pages.
Date de sortie : 18 octobre 2019

Résumé :

J’étouffe dans cette vie recluse et étriquée. Mon ambition me ronge, et signera ma perte si je ne fais rien. Ma seule échappatoire : quitter les miens pour me construire un avenir, sans oublier qui je suis et d’où je viens. C’est pourquoi je pousse sans hésitation cette porte qui s’entrouvre sur l’autre monde. Pour apprendre, mais surtout comprendre. Les comprendre.»

Quand, à 18 ans à peine, Moh quitte sa réserve pour poursuivre des études et vivre chez les Wilson, elle ne sait pas encore qu’elle sera prise dans un engrenage diabolique.

Quelques mois de plénitude avant de tomber dans le cycle infernal de la douleur, de la frustration, du désir, mais surtout de la rage. Sa rage. Celle d’un seul homme : Lenny.

Ce que pense Ludivine.

J’avais déjà lu Adé de Ewa Rau, je savais donc que j’allais aimer cette nouvelle histoire. Mais je ne pensais pas passer par tant d’émotions !

Moh est une jeune Indienne d’Amérique qui veut changer d’horizon. Elle est donc recueillie par une famille typique d’Amérique. Tout ce se passe plutôt bien, jusqu’à ce que Lenny revienne à la maison. Il voue une haine à cette culture et le fera très vite comprendre à Moh, mais c’est sans compter sur la détermination de la jeune femme.

Comme je viens de le dire, Moh est une jeune femme déterminée, téméraire, courageuse et adorable. Je me suis tout de suite attachée à elle. Quant à Lenny, malgré ses paroles acerbes, son caractère désobligeant et ses actes horribles, on ne peut pas le détester. Car plus Moh le défie, plus il s’attache à elle et devient attendrissant. Il a toujours des réserves, mais on voit au combien il fait des efforts. C’est ce qui le rend encore plus attachant.

Pour ce qui est de l’histoire, et bien je n’ai pas beaucoup de points négatifs à émettre. Sauf qu’il y a peut-être des moments où les scènes étaient un peu trop résumées et où j’étais légèrement perdue, mais ce n’est pas arrivé souvent. L’histoire est magnifique, forte en rebondissements, elle nous fait passer par des milliers d’émotions : joie, tristesse, colère et amour.

Avec Moh, Ewa Rau nous tient en haleine du début à la fin, car on dit bien qu’il ne faut pas se reposer sur ses lauriers et tout prendre pour acquis. Je vous recommande fortement cette histoire sublime, poignante, puissante et bouleversante, vous n’en ressortirez pas indemnes !

“— Je t’aime, tu le sais ?
Je le sens…
— T’as changé ma vie, j’te jure que je n’vais pas la gâcher.
Tu es brave et courageux, tu accompliras de belles choses…
— Tu m’aideras ?
Dans chacun de tes pas…

Ma note : 4/5

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