Chronique n°643 : Terre Errante, Cixin Liu.

Actes Sud
80 pages.
Date de sortie : 15 janvier 2020

Résumé :

“Je n’avais jamais vu la nuit. Je n’avais jamais vu les étoiles. Je n’avais jamais vu le printemps, ni l’automne, ni l’hiver. Je suis né à la fin de l’Ère du freinage. La Terre venait tout juste d’arrêter de tourner.”

Lorsque les astrophysiciens découvrent que la conversion de l’hydrogène en hélium s’est accélérée à l’intérieur du Soleil, ils comprennent que notre étoile est sur le point de se transformer en une géante rouge qui absorbera de manière inéluctable la Terre. Pour contrer cette extinction programmée de l’humanité, les nations se regroupent pour mettre en branle un projet d’une ambition folle : élaborer des moteurs gigantesques afin de transformer la planète bleue en véritable vaisseau spatial et de l’emmener à la recherche d’une nouvelle étoile…

L’avis de Emy :

Quand j’ai vu le résumé, je ne pouvais que lire ce livre !

L’humanité fonce droit dans le mur et vers une catastrophe. Il faut éloigner la terre du soleil. Tout va être mis en œuvre pour sauver la terre et l’humanité.

Une réflexion vraiment très intéressante, sur l’humanité, ses doutes, sa survie. J’ai vraiment aimé ce côté scientifique. L’auteur a construit un bon récit, intrigant et surprenant. On est happé dans la lecture, c’est agréable. On valse au rythme des rebondissements qui se présentent. Une lecture dynamique et curieuse !

J’ai beaucoup aimé la plume de l’auteur, une chose est certaine, je vais découvrir ses autres œuvres. Une plume à la fois inspirante et un brin poétique. Un récit qui donne le vertige et nous faire vivre une aventure sombre et épatante.

Si je devais dire un point négatif, c’est le manque d’émotion. Il n’y en a pas, c’est parfois froid ! Mais ça donne un côté sombre à la lecture, donc ça ne gêne pas forcément.

Un récit qui nous montre à quel point l’humanité est minuscule face à l’immensité de l’espace et de ses événements face auxquels nous sommes juste spectateur. Je vous conseille cette lecture !

Vue du cosmos, notre planète était devenue une gigantesque comète, dont la traînée bleue perforait les ténèbres de l’espace… La Terre était en route. L’humanité était en route.

C’est au moment du départ que mon grand-père est mort. Les brûlures sur son corps avaient fini par s’infecter. Dans ses derniers instants, il répétait inlassablement cette phrase :

Terre ! Ô ma Terre errante…

4/5

Où le trouver :

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3 réflexions sur “Chronique n°643 : Terre Errante, Cixin Liu.

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