
86 pages
Date de sortie : 2 juin 2021
Résumé :
Voici l’histoire d’une marquise qui rencontre un Comte.
Qui n’auraient jamais dû être confrontés car ils ne peuvent pas s’aimer.
Entrez à la Cour les découvrir.
Là des » je vous aime » sont lancés, il reste froid. Elle s’enflamme.
Ici la caresse des volants, la rendent la de marbre. Il brûle à s’en consumer.
Ils vivent sous le même toit. Pourquoi s’infligent-ils cela ?
Les tissus dansent, mensonges des corps. Le son des violons masque les cris retenus. Les desserts parfumés camouflent le sillage de Milady. Qui est-elle ? Pourquoi vient-elle ?
La cour de sa Majesté à des airs de mauvaises comédies.
Que dissimulent réellement les apparences ?
Seules les cendres survivront.
L’avis de Emy :
Isabelle est un personnage qui sait ce qu’elle veut. Elle a un caractère à elle et à parfois du mal à rester à sa place. Une marquise qui est convaincue de ses sentiments et cherche Sébastian. Isabelle a une personnalité intéressante. J’ai assez apprécié son personnage. Je me suis attachée à elle. Isabelle veut être libre, veut être aimé en retour.
Sébastian est un personnage intriguant et difficile à comprendre. Il a un mystère qui l’entoure et je me suis beaucoup questionnée à son propos. Pourquoi repousse-t-il Isabelle ? Pourquoi se considère-t-il comme un monstre ? Quels sont ces secrets inavouables qui l’emprisonnent ? Quand on en apprend plus, il nous touche.
On découvre une cour où sa Majesté tient une place importante et une forte emprise. Ses demandes ne peuvent être qu’approuver. Une cour où les tromperies fusent, où tout devient mascarades. J’ai vraiment aimé cet aspect même si j’aurai aimé en apprendre plus, tout comme j’aurai aimé avoir un chapitre en plus, bien que la fin m’ait plu étant cohérente. Tout le monde ne dira peut-être pas la même chose, mais j’ai sourit.
J’ai été surprise et prise au dépourvu, je l’avoue. J’ai d’ailleurs adoré cette manière de se jouer de nous. C’était authentique, original et surprenant ! La trame est intéressante à suivre et l’on se pose des questions.
L’auteure nous plonge vraiment dans son univers et dans l’ambiance des mondanités avec une écriture de l’époque, soutenue et joueuse, camouflée et intrigante. Je suis toujours charmée avec le langage de l’époque. L’écriture est fluide, ça reste facile à lire et agréable. De plus, on exploite le conflit qu’il peut y avoir dans une société de l’époque où les mœurs et les codes sont ancrés bannissant ce qui ne rentre pas dans les convenances.
En sommes, j’ai trouvé que c’était une lecture sympathique et divertissante. Isabelle et Sébastian vous réserve une histoire pour le moins originale et pleins de surprises.
Service presse avec Stories by Fyctia.
« Emplie de compassion pour cet être inédit, cet individu incroyable qu’elle incarne. Qu’elle pourrait personnifier à la perfection. Saturée d’audace, elle qui n’a cessé de franchir murs, barrières et frontières. Foisonnante de rébellion, elle qui cherche toujours à se défaire de ce corset imposé, de cette torture du soulier qu’un Dieu qu’elle n’a pas choisi lui a offert à la naissance. Gonflée de colère envers à cette cruelle désillusion. Personne ne s’était encore permis de la traiter ainsi. Elle qui dictait sur son passage la crainte, la méfiance et, paradoxalement, l’adoration aujourd’hui fait face au dégoût et au dédain. Comme si elle n’était plus qu’une punaise. Un nuisible désagréable que l’on supporte tout en en redoutant la puanteur. Pleine d’avenir, elle la femme qui n’a cessé de mener sa barque contre vents et marées. Écrasant sur sa route celles et ceux qui ne serviraient pas ses desseins. Pourtant elle n’est que vide, une désespérée qui se raccroche à la branche que toute sa vie elle a voulu scier. Isolée dans sa chambre. Sa main ensanglantée, pathétique hérisson emmitouflé dans une couverture rougeoyante.
Seule face à l’immense miroir de sa coiffeuse, elle interroge.
« Suis-je un monstre ? »
3,5/5

Où le trouver :
3 réflexions sur “Chronique n°978 : L’homme sous la jupe, Eby.”