PREMIÈRES LIGNES #196

Bonjour, ravie de vous retrouver pour ce rendez-vous du dimanche : premières lignes, créé par Ma Lecturothèque. Cela permet ainsi de se faire une idée sur le livre que nous allons lire voire même de faire une belle découverte. Nous aimons beaucoup le principe.

Le concept est simple, chaque dimanche, il faut choisir un livre et en citer les premières lignes.


Le choix de EMY :

Prologue

Muette, Victoria savourait avec enchantement la criaille des enfants qui s’égosillaient dans les balançoires sous l’œil protecteur des éducatrices. Ces escortes indispensables qui les accompagnent toujours jusqu’à leur plaisir quotidien dans le parc. Depuis plusieurs années en compagnie de Noah, le seul prétendant pour qui son cœur s’était enflammé et qui depuis leur tout premier regard y avait conquis toute la place, ils avaient comme pour ainsi dire, adopté l’endroit. Plus précisément, ils s’étaient amourachés de ce vieux banc en bois adossé à un magnifique chêne qui lui aussi, avait dû voir passer de nombreuses décennies avant de s’y déployer dans toute sa plénitude.

Convenablement installé sur cette butte et du haut de ces planches, le couple pouvait facilement s’offrir tout le parc en spectacle.

Ce matin-là, l’air était transparent et le climat délicat. Les jeunes tourtereaux en pleine vétérance semblaient véritablement jouir de cet après-midi d’automne au grand air.

Noah semblait s’y abandonner totalement.

La sérénité de l’air était presque palpable et la douceur de l’ambiance semblait être
recouverte d’un dôme qui contraignait ce précieux instant à demeurer sur place et éviter qu’il ne se disperse aux quatre vents.

Tout comme il l’avait fait des milliers de fois auparavant, Noah décida d’adopter la posture qu’il préférait le plus. Pour un instant il lâcha sa main. Juste le temps de s’éloigner sur le côté et prendre la distance nécessaire pour s’étendre sur le banc et déposer sa tête sur les cuisses de sa compagne.

Le soleil dorait scrupuleusement tout le parc et ses environs, soucieux de ne pas allonger des rayons trop inappropriés pour la saison ni d’accabler ceux qui, vêtus de leur peluche d’automne, étaient venus savourer un des derniers beaux jours de l’été.


CHRONIQUE : ÂMES SŒURS, SERGE PERREAULT.

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