Bonjour, ravie de vous retrouver pour ce rendez-vous du dimanche : premières lignes, créé par Ma Lecturothèque. Cela permet ainsi de se faire une idée sur le livre que nous allons lire voire même de faire une belle découverte. Nous aimons beaucoup le principe.
Le concept est simple, chaque dimanche, il faut choisir un livre et en citer les premières lignes.
Le choix de JULIE :

Chapitre 1
Blackwood Hall, 1816
Quand une femme atteignait sa vingt-deuxième année sans qu’aucun gentleman ait seulement envisagé de l’épouser, elle était destinée à rester vieille fille. C’était une vérité tacite. Et rester vieille fille la condamnait à l’ennui d’être dame de compagnie de douairières séniles qui musardaient à travers la campagne.
Une femme qui n’avait pas de perspectives d’avenir à vingt-deux ans s’attirait les regards suspicieux de la haute société. Quelque chose, chez elle, n’allait pas. Impossible de penser autrement, car pourquoi une femme présentée à la Cour et dans le monde, nantie par ailleurs d’une dot substantielle et de bonnes relations, aurait-elle échoué à attirer un prétendant?
Il n’y avait que trois explications possibles : elle était cruellement ennuyeuse, elle souffrait d’une horrible maladie, ou bien les incartades de ses sœurs aînées avaient ruiné sa réputation.
Hypothèse exprimée par miss Prudence Cabot, quelques jours après son vingt-deuxième anniversaire.