PREMIÈRES LIGNES #170

Bonjour, ravie de vous retrouver pour ce rendez-vous du dimanche : premières lignes, créé par Ma Lecturothèque. Cela permet ainsi de se faire une idée sur le livre que nous allons lire voire même de faire une belle découverte. Nous aimons beaucoup le principe.

Le concept est simple, chaque dimanche, il faut choisir un livre et en citer les premières lignes.


Le choix de EMY :

Vanessa

Je me suis réveillée dans cette chambre toute blanche et j’ai réalisé que j’avais tout raté. Pourtant, ce n’était pas bien compliqué. Je devais juste m’endormir pour ne plus jamais me réveiller, un peu comme la Belle au bois dormant, sauf que je savais bien que personne -et surtout pas le prince charmant- ne viendrait me sortir de mon sommeil. Je ne pouvais pas m’empêcher de fixer ces horribles draps blancs qui me cernaient de toutes parts. Le blanc est la couleur la plus impersonnelle qui existe sur cette Terre… Rien de plus angoissant que le blanc, c’est tellement neutre ! Un homme en blouse blanche est entré dans ma chambre. Je ne le connaissais pas, mais lui devait me connaître puisqu’il m’a souri. Le genre de sourire qui se veut réconfortant et qui vous fait comprendre que vous venez de commettre une grosse erreur. J’étais très mal à l’aise, je ne savais pas quoi faire. Je n’allais tout de même pas lui rendre son sourire alors que lui comme moi savions pertinemment que je n’avais aucune raison de le faire. Il s’est retourné tout doucement et s’est approché de la porte, il a dit à quelqu’un qui se trouvait dans le couloir : « Elle vient de se réveiller, vous pouvez entrer ». Sur ces paroles, il est sorti et mes parents sont entrés. Maman avait les yeux et le nez rouges, elle avait pleuré. Mon père me regardait sans me voir réellement. C’est fou comme certaines personnes ont le don de vous rendre transparent rien qu’en vous ignorant. Maman a voulu parler mais aucun son n’est sorti de sa bouche. Alors mon père l’a dit à sa place : « On ne comprends pas ».Je le savais. Je le savais. Je ne voulais pas les voir. 


CHRONIQUE : NOS VAGUES À L’ÂME, OLIVIA KOLLEN.

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