PREMIÈRES LIGNES #187

Bonjour, ravie de vous retrouver pour ce rendez-vous du dimanche : premières lignes, créé par Ma Lecturothèque. Cela permet ainsi de se faire une idée sur le livre que nous allons lire voire même de faire une belle découverte. Nous aimons beaucoup le principe.

Le concept est simple, chaque dimanche, il faut choisir un livre et en citer les premières lignes.


Le choix de JULIE :

1

Le soleil balayait les ombres jusque dans les ruelles les plus étroites en ce milieu de journée. Le Rhône et la Saône n’opposaient que peu de résistance face à la chaleur estivale. Les bienfaits de l’été parvenaient à Achille depuis le pont Bonaparte qu’il arpentait d’un pas joyeux, s’éloignant de la presqu’île sur laquelle il avait laissé un vieil ami, après avoir partagé avec lui une tasse de café et quelques banalités. En ce magnifique début de juillet, la jolie ville de Lyon était assaillie par les touristes. Voir tout ce monde le faisait quelque peu rouspéter, mais que voulez-vous, cela faisait partie des incommodités d’habiter dans un endroit admirable. Pour l’heure, il se rendait chez lui dans le cœur du Vieux Lyon, au sein même d’un immeuble lui appartenant. Une propriété de cinq lots ancrée dans un écrin moyenâgeux, avec pour singularité d’être traversée d’une traboule. Certains de ces passages couverts restaient ouverts au public. C’était précisément le cas de la traboule aménagée sous l’immeuble d’Achille.


CHRONIQUE : L’INCONSTANCE DU BONHEUR, JULIEN SALAMON.

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